Chauffage & radiateurs
Les énergies de notre planète
Les sources d’énergie conventionnelles telles que l’énergie nucléaire ou les combustibles fossiles (charbon, pétrole et gaz) sont toutes issues de stocks limités de matières qui doivent être extraites du sous-sol. Elles ne sont donc pas renouvelables. Chacune d’elles provoque des dégâts à long terme plus ou moins importants sur l’environnement : pollution atmosphérique, changements climatiques, possible contamination radioactive. (source Hespul).
En 2000, l’humanité dépendait massivement des combustibles fossiles, d’abord le pétrole, puis le charbon et le gaz, qui à eux trois couvrent plus de 80% de notre demande.
Les principales dépenses d’énergie primaire se répartissent en différents usages :
La chaleur, pour le chauffage des bâtiments, la cuisine, l’eau chaude sanitaire, mais aussi pour les procédés industriels, la mobilité, les déplacements de personnes et de marchandises
Nous avons tendance à confondre électricité et énergie. L’électricité n’est qu’une des formes d’énergie et plus précisément une forme d’énergie transformée qu’on ne peut pas trouver telle quelle dans la nature. Les panneaux photovoltaïques produisent de l'électricité qu'apporte le soleil, le soleil seul n'apporte pas d'électricité.
Pour satisfaire chaque besoin, plusieurs sources d’énergie sont possibles. Ainsi, on se déplace majoritairement grâce au pétrole et ses dérivés, grâce au gaz (GPL et GNV), au charbon voire au bois.
Afin de pouvoir garantir au consommateur qui opte pour l’achat d’« électricité verte » que toute ou partie de l’électricité qu’il consomme est produite à partir de ces technologies propres, la réglementation européenne impose depuis 2003 aux États membres de prouver l’origine renouvelable de l’électricité consommée.
Actuellement plusieurs systèmes de traçabilité et de certification coexistent, ce qui n'est pas sans créer des confusions et des redondances. De plus ces systèmes, et les offres vertes qui y sont associées, n'offrent pas le même niveau d'exigence en termes de mode de fonctionnement et d'origine de l'électricité.
Les énergies renouvelables quant à elles sont inépuisables, durables car renouvelables, elles sont au nombre de cinq. L’énergie de l’eau, du soleil, du vent, de la biomasse et de la géothermie. Elles permettent de sauvegarder notre planète, dont elles n’épuisent pas les ressources naturelles.
L’électricité verte désigne l’électricité issue de sources d’énergies renouvelables, comme l’hydraulique, la marémotrice, l’éolien, la géothermie, le solaire ou la biomasse.
L’énergie hydraulique
D’une manière générale, les associations de protection de l’environnement font la distinction entre les installations de type petite et grande hydraulique en raison de l’impact environnemental plus important de la grande hydraulique sur les écosystèmes.
L’énergie marémotrice
L’usine de la Rance, une alternative à l’énergie nucléaire Dans les années 40, le meilleur site envisagé pour la construction d'une usine marémotrice est l'estuaire de la Rance. La décision de la construction du barrage est née lors d'une période de grands projets en vue de rattraper le retard technologique que présentait la France par rapport aux U.S.A. Certains voyaient dans le barrage une solution au nucléaire. L’usine marémotrice a produit son premier kilowatt le 19 août 1966. Ce type d'équipement est resté unique en France car son implantation requiert des conditions très spécifiques.
L’énergie solaire
Le soleil, indispensable à la vie, dispense par son rayonnement presque toutes les énergies utiles à l’activité humaine ; l’énergie solaire, grâce à divers procédés, peut être transformée en électricité ou en eau chaude. Le solaire constitue bien évidemmement une source inépuisable d'énergie.
La Commission européenne pour les énergies renouvelables prévoit que l'énergie solaire représentera une part de 20% des énergies renouvelables, celles-ci devant apporter 20 % de l'énergie en 2020 et 50 % en 2040. Les économies d’énergies attendues auprès des particuliers dans les lieux d’habitation représentant à elles seules une part de près de 50 %.
L’énergie éolienne est produite par le vent au moyen d’une éolienne ou d’un moulin à vent comme on en trouvait tant autrefois pour moudre le grain etc.
L’énergie éolienne tire son nom d’Eole, Dieu du vent. Elle peut servir à faire avancer un véhicule, les beaux navires d’autrefois par exemple, les moulins à vent.
L’énergie de la biomasse, ensemble des matières organiques pouvant devenir des sources d'énergie. De plus en plus des bureaux se chauffent avec la biomasse, elle peut provenir des déjections des animaux d’élevage, les déchets organiques tels que les déchets urbains comprenant les boues d'épuration, les ordures ménagères, et les déchets en provenance de l'agriculture tels que les effluents agricoles cette énergie peut être dans certains cas considérée comme énergies renouvelables, par exemple dans le cas de la méthanisation de la matière organique.
L'énergie de la géothermie :
La géothermie, du grec Géo (la terre) et thermie (la chaleur) désigne l'énergie géothermique issue de l'énergie de la Terre qui est convertie en chaleur.
L'énergie géothermique est exploitée dans des réseaux de chauffage et d'eau chaude depuis des milliers d'années en Chine, dans la Rome antique et dans le bassin méditerranéen. Elle est exploitée depuis des siècles en Islande, elle est en effet la source principale d'énergie de ce pays.
L'énergie géothermique en Islande est principalement utilisée pour le chauffage (60 % en 2005). Rappelons que 89 % des constructions en Islande sont chauffées par ce biais, quand seulement 10 % le sont par l'électricité et 1 % par le fuel. Centrale géothermique de Nesjavellir en Islande source Wikipédia.
L'augmentation des prix de l'énergie et le besoin d'émettre moins de gaz à effet de serre rendent la géothermie plus attrayante. En 2007, en France le BRGM a avec l'ADEME, créé un Département Géothermie pour la promouvoir.
Les formes d'énergie utilisée comme celle du vent ou la traction animale restent marginales. L'utilisation de l'électricité pour les voitures électriques et leurs lourdes batteries n'est encore qu'au stade expérimental. La directive 2001/77/CE10, qui fixe les orientations de politique énergétique pour les différents pays de l’Union européenne (UE), donne pour objectif à la France de porter à 21 % la part d’électricité d’origine renouvelable dans sa consommation nationale d’ici à 2010. En 2006, cette proportion était de 12 %, grande hydraulique incluse.